Sur les hommes qui doivent être tenus en mépris Sache, O Mon Frère (à qui Allah pardonne), qu'un homme qui est difforme, a une apparence grossière, et dont les membres sont courts, minces et flasques, est méprisable aux yeux d'une femme. Lorsqu'un tel homme copule avec une femme, il ne performe pas avec vigueur et de manière à lui transmettre tout le plaisir souhaité. Il s'étend directement sur elle, sans les jeux préliminaires essentiels, il ne l'embrasse pas, ni ne s'enroule autour d'elle; il ne la mord pas, ni ne suce ses chairs, ni ne la chatouille. Il se lance sur elle avant qu'elle ait commencé à avoir du plaisir, et alors il introduit avec peine son membre mou et flasque. À peine a-t-il commencé qu' il est déjà prêt, il fait un ou deux mouvements, il plonge sur la poitrine de la femme pour y déverser son sperme; et c'est le mieux qu'il peut faire. Ainsi fait, il se retire de sa besogne, et il se reprend en toute hâte pour recommencer la fornication. Un tel homme - comme a été dit par le poète - est prompt à éjaculer et lent à s'érecter; après le tremblement qui suit l'érection et le jet de semence, son buste est lourd et ses fesses douloureuses. De tels défauts ne sont pas recommendés aux femmes. Est méprisable aussi l'homme qui n'est pas franc dans son verbe; qui ne remplit pas ses promesses; qui n'ouvre la bouche que pour proférer des mensonges, et qui cache tout ce qu'il fait à son épouse, autres que ses exploits adultères. Une femme ne peut estimer un tel homme, qui ne peut lui procurer la jouissance.