Le Jardin Parfumé.

Le Jardin Parfumé
Livre neuvième




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Des divers noms donnés aux organes sexuels de la femme.

El feurdj, la fente; Abou belâoum, la gloutonne; El keuss, la vulve; El mokâour, la sans culotte; 
El kelmoune, la voluptueuse: Abou cheufrine, celle qui a deux lèvres; El ass, la primitive; 
Abou âungra, la bossue; El zerzour, l'éperonne; El rorbal, le sas; El cheukk, le menton El hazzaz, 
la turbulente; Abou tertour, celle avec une crinière; El lezzaz, l'unioniste; Abou khochime, 
celle avec un petit nez; El moudd, l'accomodante; El moudïne, l'assistante; El gueunfond, 
la hérisonne; El meusboul, la longue; El sakouti, la silencieuse; El molki, la duelliste; 
El deukkak, la broyeuse; El harrab, la fugitive; El tseguil, l'importune; El sabeur, 
la résignée; El taleb, l'impatiente; El mouseuffah, celle qui est nue: El hacene, la belle: 
El mezour, la profonde; El neuffakh, celle qui transpire; El âddad, l'amère; Abou djebaha, 
celle avec une prohéminence: El menssass, la suceuse; El zeunbur, la guêpe; El ouasâ, la vaste; 
El harr, la chaude; El aride, la large; El ladid, la délicieuse. 

En ce qui   concerne la vulve appelée El feurdj, la fente, elle porte ce nom parce qu'elle  
s'ouvre et se ferme en aspirant la chaleur lors de la copulation, comme celle  
d'une jument en chaleur à l'approche de l'étalon. 
Ce mot, cependant, est appliqué aléatoirement aux parties sexuelles des hommes 
et des femmes, parce que Dieu l'Être Suprême a employé cette expression dans le Koran, 
chap.  xxxiii. v.35, "El hafidine feuroudjahoum  ou El hafidate."  
La signification appropriée de feurdj est fente,  ouverture , passage; les gens disent, 
"j'ai trouvé un feurdj dans les  montagnes," à savoir, un passage; 
il y a alors un soukoune sur le Ra et un  fatcha sur le djïne, et dans ce sens il signifie 
également les parties sexuelles  de la femme. Mais si le Ra est identifié par un fatcha il 
signifie la  delivrance des malheurs. 

De l'interprétation des rêves.
 
La personne qui rêve avoir vu la vulve,  feurdj, d'une femme saura que "s'il a un problème, Dieu l'en 
libérera; s'il est dans la perplexité il en sortira bientôt; et pour finir s'il  est dans la pauvreté il 
deviendra bientôt riche, parce que le feurdj, en  transposant les voyelles, signifiera la délivrance du 
mal. Par analogie, s'il  veut une chose il l'obtiendra: s'il a des dettes, elles seront payées." 

On considère plus chanceux de rêver d'une vulve ouverte. Mais si celle-ci  appartient à  une jeune 
vierge cela indique que la porte de la consolation restera  fermée, et la chose qui est désirée ne sera 
pas acquise.  C'est un fait  prouvé que l'homme qui voit dans son rêve la vulve d'une vierge qui n'a 
jamais été touchée sera certainement en difficulté, et ne sera pas  chanceux dans ses affaires. Mais si 
la vulve est ouverte de sorte qu'il puisse  regarder bien en dedans, ou même si elle est cachée mais il 
est libre d'y entrer,  alors il pourra vaincre les pires obstacles, et cela en un court laps de temps, 
avec l'aide d'une personne à laquelle il n'a jamais pensé. 

Celui qui a vu dans son rêve un homme occupé à besogner une jeune fille, et quand il se relève et 
réussit à voir à ce moment sa vulve, mènera ses affaires à des fins heureuses, après avoir failli à le 
faire avec  l'aide de l'homme qu'il a vu. Si c'est lui même qui besogne la fille, et qu'il a vu sa vulve, il 
réussira par ses propres efforts  à résoudre les problèmes les plus difficiles, et il sera victorieux  dans 
tous les aspects.  D'une façon générale,  voir une vulve dans ses rêves est de bon augure;   ainsi il est 
de bon augure de rêver de copulation, et celui qui se voit lui même faire l'acte, et finir par une 
éjaculation, rencontrera le succès dans toutes ses affaires. Mais ce n'est pas pareil pour l'homme qui 
commence simplement  la copulation et ne la finit pas. Au contraire, il sera malheureux dans   
chacune de ses entreprises. 

On  suppose que l'homme qui rêve de cohabiter avec une femme obtiendra d'elle par après, tout ce 
qu'il désire. 

L'homme qui rêve de  cohabitation avec des femmes avec lesquelles les rapports sexuels sont  
interdits par la religion, tel que sa mère, sa soeur, etc.  (maharine), doit considérer ceci comme un 
présage qu'il ira dans des endroits sacrés (moharreme); et,  peut-être même, faire une voyage vers  
la maison sanctifiée de Dieu, et il visitera le tombeau du Prophète. 

En ce qui concerne le  membre viril, on  a précédemment mentionné que rêver d'un accident  à  cet 
organe signifie la perte de toute la mémoire et l'extinction de la race. 
 
La vue d'une paire de  pantalons (seronal) pronostique la nomination à un poste (oulaïa), en raison 
de  l'analogie des lettres composant le mot seronal avec ceux qui composent par transposition les 
deux mots sir, aller, et ouali, c'est-à-dire:  "Prend le poste qui t'est destiné." Il est relaté qu'un   
homme qui a rêvé que l'Emir lui avait donné une paire de pantalons est devenu Cadi.  Rêver de 
pantalons est également un signe de protection pour les parties génitales, et prédit le succès dans les 
affaires. 

L'amande (louze), un mot composé des mêmes lettres que zal (pour cesser), lorsque vu dans un rêve 
par un homme qui a des ennuis, signifie qu'il en sera libéré; par un homme qui est malade,  il sera 
guéri; en bref que tous les malheurs s'éteindront. Quelqu'un ayant rêvé qu'il mangeait des amandes, 
demanda à un homme sage la signification du rêve; il a reçu cette réponse; qu'en raison de l'analogie 
des lettres dans "louze" et "zal", les maux qui l'ont assailli  disparaîtraient; et l'événement s'étant 
produit a justifié cette explication. La vue d'une dent molaire (deurss) dans un rêve indique 
l'éternité. 

La chute d'une dent (deurss) dans un rêve signifie l'éternité. L'homme, alors, qui a vu sa dent 
tomber peut être certain que son ennemi est mort. Ceci résulte du mot "deurss", qui  signifie tous les 
deux (ennemi) et (molaire), et on peut dire en  même temps, c'est ma dent et c'est mon ennemi. 

La fenêtre (taga) et la chaussure (medassa) vous rappelle les femmes. La vulve ressemble en fait, 
lorsqu'envahie par la verge, à une fenêtre dans laquelle un  homme mettrait sa tête  pour regarder 
tout autour, ou mettre une chaussure. En conséquence, celui qui se voit en rêvant qu'il entre par une 
fenêtre, ou qui met une chaussure, a la certitude d'obtenir la possession d'une jeune femme ou d'une 
vierge, si la fenêtre est nouvellement construite, ou que la chaussure est nouvelle et en bon  état; mais 
cette femme sera vieille selon l'état de la fenêtre ou de la chaussure. 

La perte d'une chaussure prévient un homme de la perte de son épouse.

Rêver de quelque chose qui est plié, et qui s'ouvre, présage qu'un  secret sera divulgué en public. La 
même chose n'étant pas dépliée,   indiquera, par contre, que le secret sera gardé 

Si vous rêvez que vous lisez une lettre vous  saurez que vous aurez des nouvelles, qui seront, selon la 
nature du contenu  de la lettre, bonnes ou mauvaises. 

L'homme qui rêve de passages du  Koran, des Traditions, ou des Hadits,  pourra former ses propres 
conclusions à  partir des sujets traités. Par exemple le passage, "Il vous accordera l'aide de Dieu et 
la victoire immédiate" signifiera pour lui la victoire et le triomphe. "Certainement que (Dieu) a la 
décision entre ses mains", "Le Ciel s'ouvrira et offrira ses nombreux portails", et autres passages 
similaires, qui indiquent le succès.

Un passage qui traite des punitions prédit des punitions; de ceux qui traitent des bénéfices, ont peut 
espérer qu'un événement chanceux se produira. Ainsi est ce passage du Koran, qui dit: "Celui qui   
pardonne les péchés est terrible dans ses punitions." 

Les rêves sur la  poésie et les chansons contiennent leur explication dans les contenus des  objets du 
rêve. 

Celui qui rêve de chevaux, de mules, ou d'ânes peut  espérer du bien, car le Prophète (que la 
salutation et la bonté de Dieu soient  avec lui!) a dit, "les fortunes des hommes sont attachés aux 
arçons de leurs chevaux jusqu'au jour de la resurrection!" et il est écrit dans  le Koran, "Dieu le 
Très-Haut a ainsi voulu qu'ils vous servent pour des monts et des vaux." 

On ne peut douter de l'exactitude de ces pronostiques.
 
Celui qui rêve de se voir monter sur un âne comme d'un courier, et  arrivant à destination, sera 
chanceux dans toutes choses; mais celui qui dégringole de l'âne sur son chemin est avisé  qu'il sera 
victime d'accidents et de malheurs. 

La chute du turban de la tête prédit l'ignominie, le turban étant la couronne de l'Arabe. 

Si vous vous voyez dans un rêve avec les pieds nus cela signifie une   perte; et la tête nue a la même 
signification. 

En transposant les lettres  d'autres analogies peuvent être atteintes. 

Ces explications ne sont pas ici  dans le chapitre approprié; mais j'ai été incité à les mentionner à 
cause de  l'utilisation qu'on peut en faire. Les personnes qui  souhaiteraient en savoir plus à  ce sujet 
n'ont qu'à consulter le traité de  Ben Sirine. Je reviens maintenant aux noms donnés aux parties 
sexuelles  de la femme. 


Suite des divers noms donnés aux organes sexuels de la femme.

El keuss  (la vulve) - Ce mot définit en particulier la vulve d'une jeune  femme. 
Une telle vulve est très dodue et ronde dans chacune de ses directions, 
avec de longues lèvres, une grande fente, les bords jaillissants sont divisés 
et arrondis avec symétrie; elle est douce, seductive, parfaite de partout. 
C'est la plus plaisante et sans aucun doute la meilleure de toutes les formes de vulves. 
Que Dieu m'accorde "la possession d'une telle vulve! Amen."  
Elle est chaude, serrée, et sèche; tellement qu'on pourrait  espérer voir le feu en sortir. 
Sa forme est gracieuse, son odeur  plaisante; la blancheur de son extérieur 
fait ressortir la couleur rouge-carmine de son épicentre. 
Il n'y a aucune imperfection à son sujet. 

El Kehmoune  (la voluptueuse) - C'est le nom donné à la vulve d'un jeune vierge. 

El ass (la   primitive) - C'est un nom applicable à tout  genre de vulve. 

El zerzour  (l'éperonne) - La vulve d'une fille très jeune, ou, comme certains le prétendent, 
d'une brunette. 

El  Cheukk  (la crevasse) - La vulve d'une femme osseuse et maigre. 
Elle est  comme une fissure dans un mur, sans un vestige de chair. 
"Que Dieu me garde d'une telle vulve!"                                           

Abou Tertour (celle avec une crinière) - c'est le nom donné à une vulve 
décorée d'un peigne rouge, comme celui d'un robinet, qui s'élève au moment du plaisir. 

Abou Khochime (celle avec un petit nez) -  C'est une vulve avec des lèvres minces 
et une petite langue. 

El Gueunfond (la hérisonne) - La vulve d'une femme vieille et décrépie, 
asséchée par l'âge et avec la grêle hérissée. 

El sakouti  (la silencieuse) - Ce nom  a été donné à une vulve silencieuse. 
Le membre peut la pénétrer cent fois par jour sans qu'elle ne murmure un seul mot, 
et sera contente de regarder sans murmurer. 

El Deukkak (la broyeuse) - Ainsi appelée pour ses  mouvements concasseurs sur le membre. 
Elle commence généralement par  pousser le membre, il pénètre directement, 
vers la droite puis  vers la gauche, elle le saisit avec la matrice, et, 
s'il elle le pouvait, elle absorberait également les deux testicules. 

El tseguil (l'importune) - C'est la vulve qui n'est jamais fatiguée de saisir le membre. 
Ce dernier peut y pénétrer cent nuits de suite, et s'y promener cent fois chaque nuit, 
que cette vulve ne serait pas assouvie pour autant, elle en voudrait encore plus, 
et ne permettrait  pas au membre de se retirer, si cela était possible. 
Avec une telle vulve les combattants sont permutés; la vulve est la poursuivante, 
le membre est le  poursuivi. Heureusement cela est rare, et ne se retrouve que chez 
un nombre restreint de femmes, qui sont sauvages avec passion, toute de feu, et enflammées. 

El taleb  (l'ardente) - Ce vagin n'est rencontré que chez quelques femmes. 
Avec certaines c'est normal; avec d'autres il est comme ce qu'il advient d'un vagin 
lors d'une longue abstinence. Il brûle d'avoir un membre, et, en ayant un par embrassement, 
il refuse de le laisser sortir jusqu'à ce que le feu s'éteigne complètement. 

El hacene  (la belle) - C'est la vulve qui est blanche, dodue, a la forme d'un dôme, 
ferme, et sans aucun défaut de forme. Vous ne pouvez détacher vos yeux de cette vulve, 
et à la regarder elle change une faible érection en un érection éclatante. 

El Neuffakh (celle qui transpire) - Appelée ainsi parce que lorsqu'un membre-torpide 
s'en approche, et qu'il se  frotte la tête contre elle plusieurs  fois, il se gonfle 
et se tient droit aussitôt. Une femme qui possède une telle vulve obtient un plaisir excessif, 
de sorte qu'au moment de la crise, elle s'ouvre et  se referme convulsivement, 
comme la vulve d'une jument. 
 
Abou djebaha   (celle qui se projette) - Quelques femmes ont cette sorte de vulve, 
elle est très grande, avec un pubis proéminent comme une projection, et un front tout en chair.
 
El Ouasâ  (la vaste) - Une vulve entourée d'un  très grand pubis. On dit de cette femme 
qu'elle a un vagin large, parce que,  à l'approche du membre elle parait correcte 
et impénétrable à un  degré tel que même une noix ne semblerait pouvoir y passer, 
aussitôt qu'elle sent la friction des testicules contre son ventre, elle s'ouvre aussitôt.

El aride (la grande) - Cette vulve est  aussi large que longue; c'est-à-dire, 
entièrement développée tout autour, d'un côté à  l'autre, et à  partir du pubis 
jusqu'au perineum. C'est la plus belle vulve à admirer. Et comme dit le poète:

"Elle a la blancheur splendide d'un front,  
Dans ses dimensions elle est comme la lune, 
Le feu qui rayonne d'elle est  comme le soleil, 
Et elle semble brûler le membre qui s'en approche; 
Et qu'il ne peut y entrer sans la salive qui l'humidifie,
L'odeur qu'elle  émet est pleine de charmes."
 
On dit également que ce nom s'applique au vagin de la femme qui est dodue et grosse. 
Quand elle croise ses  cuisses l'une sur l'autre,  la vulve se tient dehors 
comme la tête d'une vache. Si elle s'étend nue elle ressemble à  un "saâ pour le com" 
placé entre ses cuisses; et, si elle marche, le vagin transparaît sous les vêtements 
par le mouvement circonspect de chacun des pas. 
"Que Dieu, dans sa bonté et  dans sa générosité, nous laisse jouir d'un tel vagin!" 
Il est le plus  agréable de tous, le plus célébré, et le plus souhaité. 

Abou Belâoum (la glouttonne) - C'est la vulve  qui a une vaste capacité pour l'ingestion. 
Si une telle vulve n'a pas pu obtenir de copulation pendant un certain temps, 
elle engloutira complètement le membre qui l'approchera, sans en laisser quelque trace 
à l'extérieur, comme un homme affamé qui se jette sur les viandes qui lui  sont offertes,
et qui les avalerait sans mastication.   

El mokâour  (la sans fond) - C'est le vagin d'une longueur  indéfinie, ayant, 
en conséquence, la matrice enfouie très profondément. 
Il  exige un membre d'une très grande dimension; tout autre membre ne saurait 
réussir à faire surgir ses sensibilités amoureuses. 

Abou cheufrine  (celle à deux nez) - Ce nom est donné au vagin amplement développé 
d'une femme excessivement vaillante. Aussi au vagin dont les lèvres sont   
devenues flasques, dû à  la faiblesse, il est long et pendant. 
 
Abou âungra   (la bossue) - Cette vulve a un mont de Venus proéminent et dur, 
qui se montre comme la bosse sur le dos du  chameau, et qui s'étend jusqu'aux cuisses 
comme la tête d'un veau. "Que Dieu nous laisse jouir d'une telle vulve! Amen!" 

EL rorbal (la passoire) - Cette vulve lorsqu'elle accueille un membre semble 
le tamiser tout autour, en-dessous, à gauche et à droite, longitudinalement, 
jusqu'à  ce que le moment du plaisir arrive. 

El hezzaz  (l'agitée) - Quand ce vagin a acceuilli le membre, il commence à se 
déplacer violemment et sans interruption jusqu'à  ce que le membre touche la matrice,
et puis ne connait aucun repos jusqu'à ce qu'il ait hâté le plaisir jusqu'à épuisement. 

El Lezzaz  (le syndicaliste) - Le vagin  qui, ayant pris le membre, s'y accroche 
et le pousse si étroitement que, si la chose était possible, il goberait aussi 
les deux testicules. 

El moudd  (l'accomodante) - Ce nom s'applique au vagin d'une femme qui a souhaité 
pendant longtemps copuler. Lors du rapt, il se plait à seconder les mouvements 
de va-et-vient du membre viril; il offre sa matrice au  membre en le pressant 
vers l'avant, ce qui est, après tout, le  meilleur cadeau qu'elle peut offrir. 
Quelque soit l'endroit que le membre veuille explorer à l'intérieur de la vulve, 
elle l'accueillera, avec élégance comme il le souhaite; avec son aide, 
il n'y a aucun recoin du vagin qu'elle n'aidera le membre à atteindre. 
 
El mouâà  (l'assistante) - Cette vulve est ainsi appelée parce qu'elle aide 
le  membre à s'introduire et à sortir, pour entrer de haut en bas, en bref, 
dans tous ses mouvements, de telle manière que s'il désire faire une  chose, entrer 
ou se retirer, s'y déplacer librement, etc., la vulve s'empresse de lui fournir 
toutes les facilités, et à répondre à son appel. Par cette aide l'éjaculation 
est facilitée, et le plaisir intensifié.

El Meusboul (la longue) - Ce nom ne s'applique qu'à  quelques  vulves; chacun sait 
que les vulves sont loin d'avoir toutes la même conformité et le même aspect. 
Cette vulve s'étend du pubis à  l'anus. Elle s'étire quand la femme se couche 
ou se tient debout, et elle se contracte quand elle s'assied, contrairement 
à la vulve de forme circulaire. Elle ressemble à un splendide concombre placé entre 
les cuisses. Chez certaines femmes il montre sa projection sous un vêtement léger, 
ou quand elles se penchent en arrière. 

El molki  (la duelliste) - C'est la vulve qui, par l'introduction du membre, exécute 
le mouvement de va-et-vient, se  pousse sur lui dans la crainte qu'il se retire 
avant que le plaisir n'arrive. Il n'y  a aucun plaisir pour elle rien que le choc
du membre donné à  la matrice, et  c'est pour cela qu'il projette sa matrice pour 
empoigner et sucer le gland du membre lorsque l'éjaculation a lieu. Certaines vulves,
sauvages et remplies de  désir et de convoitise, que ce soit naturel ou la conséquence 
d'une longue  abstention, se jettent sur le membre qui s'approche, ouvrant la bouche 
comme un bébé  à  qui la mère offre le sein. De la même manière cette vulve s'avance 
et se retire du membre pour l'approcher face à  face avec la matrice, comme si 
elle craignait que, sans aide, elle ne pourrait pas se laisser engouffrer.
La vulve et le membre ressemblent ainsi à deux duellistes habiles, chaque fois que 
l'un d'eux se précipite sur son  antagoniste, l'autre oppose son bouclier pour parer 
le coup et repousser  l'assaut. Le membre représente l'épée, et la matrice le bouclier. 
Le premier qui éjaculate le sperme est vaincu; tandis que celui qui est le plus lent 
est le vainqueur; et, assurément, c'est un combat gracieux! 
"Je voudrais ainsi combattre sans m'arrêter jusqu'au jour de ma mort." 

Comme le poète a dit:
 
"Je les ai laissés voir l'effet d'une ombre subtile,  
Tournant comme une araignée toujours occupée. 
Ils m'ont dit,  "Combien de temps continuerez-vous?" 
Je leur ai répondu,  "que je  travaillerais jusqu'à  ce que je sois mort.""                                             

El Harrab  (la fugitive) - Le vagin   qui, étant très serré et court, est blessé 
par la pénétration d'un membre très  grand et mou; il essaie de s'échapper 
vers la droite et la gauche. Les gens disent, qu'il est comme le vagin de la plupart 
des vierges, qui, n'ayant pas encore  fait la connaissance d'un membre et craintives 
à son approche,  essaient de s'enlever de son chemin lorsqu'il se glisse entre les 
cuisses et veut être admis.

El sabeur  (la résignée) - C'est la vulve qui, ayant admis le membre, 
se soumet patiemment à  tous ses caprices, et à tous ses mouvements. 
On  dit également que cette vulve est assez forte pour souffrir avec résignation 
la copulation la plus violente et la plus prolongée. Si elle était assaillie 
cent fois elle ne serait pas vexée ou ne serait pas gênée; et au lieu de proférer 
des reproches, elle remercierait Dieu. Elle montrerait la même patience 
si elle devait se faire visiter par plusieurs membres successivement. 
 
Ce genre de vagin est trouvé chez les femmes d'un temperament animé. 
Si elle savaient seulement le faire, elles ne permettraient jamais à l'homme 
de les démonter, ni au membre de se retirer un seul moment. 
 
El mouseuffah  (la dénudée) - On ne recontre que peu souvent ce genre de vagin. 
Le défaut qui le distingue est parfois  normal, parfois il est le résultat 
d'une opération de circoncision de la femme exécutée de façon maladroite. 
Il peut se produire que l'opérateur entreprend une fausse manoeuvre avec 
son instrument et blesse ainsi les deux lèvres, ou  même seulement l'une d'elles. 
Pour corriger ces sortes de blessures en forme de cicatrice épaisse, 
qui  barre le passage, et afin de rendre le vagin accessible au membre, 
une  opération chirurgicale à l'aide d'un bistouri est nécessaire.

El Merour  (la profonde) - le vagin qui a toujours la bouche ouverte, 
et dont le fond est hors de vue. Seuls les plus longs membres  peuvent l'atteindre. 
 
El âddad (la mordeuse) - La vulve qui, lorsque le membre l'a pénétrée et brûle de passion, 
s'ouvre et se ferme avec la même violence. C'est principalement lors de l'éjaculation 
que l'homme sent la morsure de la tête de son  membre par la bouche de la matrice. 
Et certainement il y a de même une puissance attractive quand elle s'accroche, 
aspirant le sperme, jusqu'à la glande, et l'attire en dedans autant qu'elle le peut. 
Si  Dieu dans sa puissance a décrété que la femme doit devenir enceinte, le sperme 
se concentre dans la matrice, où il est graduellement vivifié; mais si, au contraire, 
Dieu ne permet pas la conception, la matrice expulse la semence, qui s'échappe alors du vagin. 

El meusass  (la chirurgienne) - C' est un vagin qui dans sa chaleur amoureuse 
suite à des attouchement voluptueux, ou une longue abstinence, commence à sucer 
le membre qui le pénètre avec une telle force qu'il le prive de tout son sperme 
le traitant comme un enfant s'activant au sein de sa  mère. 

Les poètes l'ont décrit dans le vers suivants:

"Elle - la femme, vous montre, en relevant sa longue robe
un objet - une vulve - développée,  pleine et ronde,
Ressemblant à une tasse retournée à  l'envers. 
Qu'en y plaçant  votre main, vous sembleriez caresser 
Une poitrine bien  formée, flexible, ferme, et complète. 
Que lorsque votre lance s'y engouffrerait elle se ferait mordre, 
Et aspirée à l'intérieur, comme l'enfant par le sein de sa mère. 
Et qu'après avoir fini, si vous souhaiteriez recommencer, 
Vous la trouveriez crachant le feu comme n'importe quel four." 

Un autre poète (que Dieu lui accorde tous les voeux du paradis!) 
a composé sur le même thème les vers suivants: 

"Comme un homme allongé sur son coffre, elle - la vulve -  remplit ma main 
Qui doit être bien étendue pour la couvrir. 
L'endroit qu'elle  occupe se tient bien en avant 
Comme le bourgeon non éclos de la fleur du prunier.
Assurément la douceur de sa peau 
Est comme la joue imberbe de l'adolescence;
Son conduit est très étroit, 
L'entrée n'y est pas facile, 
Et quiconque essaie d'y entrer 
Se sent comme s'il s'attaquait à une cotte de mailles.
Et à  l'introduction il émet un bruit 
Comme la déchirure d'une étoffe tissée. 
Le membre ayant rempli la cavité, 
Reçoit la bienvenue  animée d'une morsure, 
Tel que reçoit le mamelon de la nourrisse 
Sous l'effet de l'aspiration des lèvres du nourisson. 
Ses lèvres brûlent,  
Comme un feu qu'on allume,
Et comme il est doux, ce feu! 
Comme il m'est délicieux." 

El zeunbour  (la guêpe) - ce genre de vulve est connu pour sa force 
et la rugosité de sa fourrure. Quand le membre s'en approche et essaie 
d'y entrer il est piqué par les poils comme  par une guêpe. 

El harr  (la chaude) - C'est une des vulves les plus précieuses. 
La chaleur est en fait très estimée dans une vulve, et on peut dire que l'intensité 
du plaisir accordé par elle est proportionnel à la chaleur qu'elle dégage.
 
Les  poètes l'ont félicitée dans les vers suivants: 

"La vulve possède une chaleur  intrinsèque; 
Fermé dans un coeur solide (intérieur) et un sein fermé (matrice). 
Son feu se communique à  qui la pénètre; 
Il égale en intensité le feu de l'amour. 
Elle est aussi serrée qu'une chaussure bien ajustée,
Plus petite que le cercle de la prunelle de l'oeil." 

El ladid  (la délicieuse) - Elle a la réputation de procurer un plaisir exemplaire, 
comparable seulement à  celui ressenti par les bêtes et  les oiseaux de proie, 
et pour lesquels ils engagent des combats sanguinaires. Et si de tels effets 
sont produits sur des animaux, que doivent-ils être pour l'homme? 
Et c'est ainsi que toutes les guerres jaillissent de la recherche du plaisir 
voluptueux que le vagin procure, et qui est la fortune la plus prisée de ce monde; 
c'est l'un des plaisirs du paradis attribué à  nous par Dieu comme avant-goût 
de ce qui nous  attend, à  savoir, des plaisirs mille fois supérieurs, 
et qui ne peuvent être surpassés que par la vue du Dieu bienveillant. 

D'autre noms  pourraient certainement s'appliquer aux organes sexuels de la  femme, 
mais ceux mentionnés ci-dessus m'apparaissent à  moi suffisants. 
L'objet principal de ce travail est de rassembler tous les sujets remarquables 
et attrayants concernant la copulation, de sorte que celui qui a  des ennuis 
puisse y trouver la consolation, et que l'homme qui a des proglèmes d'éjaculation 
puisse y trouver remède à sa  faiblesse. Les médecins sages ont écrit que les gens 
dont les membres ont perdu leur force, et qui sont affligés par l'impuissance, 
devraient assidûment lire des livres traitant de la copulation, et étudier soigneusement 
les différentes méthodes de copulation, afin de retrouver leur ancienne vigueur. 
Certains modes de copulation chez les animaux devraient servir d'exemple comme moyens 
de provoquer l'érection chez l'homme. Comme ce n'est pas toujours facile de voir 
les animaux en pleine action, les livres traitant  de l'acte de chair sont indispensables. 
Dans chaque pays,  qu'il soit grand ou petit, riche ou pauvre, on a un goût 
pour ce genre de livre, qui peuvent être comparés à  la pierre philosophale 
transformant des  métaux ordinaires en or. 

On dit, (et Dieu pénètre les sujets les plus obscurs, et il est le plus  sage!)  
qu'une fois, avant le règne du grand Caliphe Haroun er  Rachid, vivait un bouffon, 
qui était la risée des femmes, des personnes âgées et des enfants. 
Son nom était Djoâidi. Beaucoup de femmes lui ont librement accordé leurs faveurs, 
et il était aimé et bien reçu par tous. Il était bien traité par des princes, 
des vizirs et des caïds; en général tout le monde le choyait; à  ce moment-là , 
en effet, n'importe quel homme qui était un bouffon jouissait de la plus grande  
considération, en raison de quoi le poète a écrit:                                             

"O, Temps! De tous les  habitants d'ici-bas
Vous n'avez qu'à élever seulement des bouffons ou des  imbéciles, 
Ou quiconque dont la mère était une prostituée, 
Ou quiconque depuis son enfance n'a été qu'un flatteur;
Qui n'a d'autre travail que celui de réunir les deux sexes." 

Djoâidi a relaté l'histoire suivante:


L'histoire de Djoâidi et de Djemal.

J'étais en amour avec  une femme qui représentait la grâce et la perfection, 
belle de forme, et douée de tous les charmes imaginables. 
Ses joues étaient comme des roses, son front blanc comme lis, ses lèvres comme le corail; 
elle avait des  dents comme des perles, et ses seins comme des pommes de grenade. 
Sa bouche lorsqu'ouverte était ronde comme un anneau; sa langue semblait être incrustée 
de gemmes précieuses; ses yeux, noir et finement fendus, avaient la langueur du sommeil, 
et sa voix la douceur du sucre. Ave sa forme agréablement remplie, 
sa chair était mâre comme le beurre frais, et pure comme le  diamant. 

Quant à  sa vulve, elle était blanche, proéminente, ronde comme une voute; 
son centre était rouge et respirait le feu, sans trace d'humidité; de sorte 
qu'au toucher, il était  doux et tout à  fait sec. Quand elle marchait il se montrait 
en relief comme un dome ou une coupe renversée. Lorsqu'elle était couchée, 
il était visible entre ses cuisses, ressemblant à un gosse couché sur un monticule. 

Cette femme était ma voisine. Toutes les autres jouaient et riaient, plaisantaient 
avec moi, et approuvaient mes suggestions avec grand  plaisir. Je me révélais 
dans leurs baisers, leur embrassement rapproché et leur mordillements, et en  suçant 
leurs lèvres, leurs seins, et leur cous. J'ai copulé avec toutes, excepté ma  voisine, 
et c'était précisément elle que j'aurais voulu posséder de préférence à toutes les autres; 
mais au lieu d'être aimable avec moi, elle m'évitait plutôt.  Quand je me suis arrangé 
pour l'amener à  la bagatelle avec moi et  pour essayer de l'éveiller à la gaieté, et lui 
parler de mes désirs, elle me récita les vers suivants, dont le sens m'était un mystère: 

"Au-dessus des montagnes j'ai vu une tente bien montée,
Évidente à  tous les yeux qui la voyaient là-haut. 
Mais, oh malheur! le poteau qui la tenait bien haut est tombé.
Et comme un vase sans poignée elle est restée,  
Avec toutes ses cordes défaites, son centre s'écrasant, 
Formant  une cavité comme celle d'une bouilloire."                                                            
 
Chaque fois que je lui faisais part de ma  passion, elle me répondait avec ces vers, qui  étaient pour 
voi, vides de sens, et pour lesquels je n'avais aucune réponse, qui, cependant, ne faisaient qu'exciter 
mes sens encore plus. J'ai donc pris conseil parmi ceux que je connaissais - parmi les hommes sages, 
philosphes et savants - pour connaître la signification du poème, mais personne ne pouvait résoudre 
l'énigme pour moi, et satisfaire ma chaleur et apaiser ma passion. Néanmoins j'ai continué mes 
investigations, jusqu'à  ce qu'enfin j'ai entendu parler du savant Abou Nouass, qui vivait dans un 
pays éloigné, et qui, on m'a dit, était le seul homme capable de résoudre l'enigme. Je vins à  lui, je 
l'informai de la détresse que j'avais pour une femme, et je lui récitai les vers mentionnés ci-dessus. 

Abou Nouass me dit,  "Cette femme t'aime à l'exclusion de tout autre homme. Elle est très 
corpulente et dodue."

Je lui répondit, "C'est exact ce que vous dites.  Vous l'avez décrite comme si elle était devant  vous, 
sauf ce que vous  dites concernant son amour pour moi, parce que, jusqu'ici, elle ne m'a jamais fourni 
aucune preuve de cela." 

"Elle n'a aucun mari."

Je répondis "C'est vrai." 

Alors il ajouta,  "J'ai  raison de croire que votre  membre est de petite dimension, et un tel membre 
ne peut pas lui donner  de plaisir ni éteindre son feu; parce que ce qu'elle veut est un amoureux avec 
un  membre comme celui d'un âne. Peut-être n'est-ce pas ainsi.  Dites-moi la vérité à  ce sujet!" 
Quand je l'ai eu rassuré sur ce point,  affirmant que mon membre, qui a commencé à  se lever à  
l'expression de ses doutes, était d'une dimension normale, il m'a dit que dans ce cas toutes les 
difficultés disparaîtraient, et il m'expliquat ainsi le sens des vers: 

"La tente, fermement plantée, représente la vulve de grande dimension grande et bien placée en 
avant, les montagnes, entre lesquelles elle se lève, ce sont les cuisses. Le pieu qui soutient le centre et 
qui est tombé signifie qu'elle n'a aucun mari, comparant le pieu ou le poteau qui  soutient la tente au 
membre viril supportant les lèvres de la vulve. Elle est comme un vase sans poignée; ceci signifie que 
le seau est sans  poignée pour le prendre et qu'ainsi il est bon à rien, le seau  représentant la vulve, et 
la poignée les contours de la vulve. Les cordes sont défaites et son  centre s'effondre; c'est-à -dire, 
qu'une tente sans poteau de support  s'effondre en son centre, contrairement à une chambre forte 
qui  elle reste droite sans appui,  ainsi une femme qui ne se fait apprécier d'aucun mari ne peut avoir 
de bonheur complet. De ces mots, elle forme une cavité  comme celle d'une bouilloire, vous pouvez 
juger combien Dieu a créé cette femme lascive en comparaison; elle compare sa vulve à  une    
bouilloire, qui sert à  préparer le beurre. Écoutez; si le beurre est placé dans la bouilloire, pour 
durcir il doit être remué au moyen d'un medeleuk,longtemps et avec vigueur, tandis que la 
bouilloire est retenue par les pieds et les mains. Il ne peut être correctement préparé que de cette 
manière. Il ne peut pas être fait avec une petite cuillère; le cuisinier  brûlerait ses mains,  dû à la 
longueur de la poignée, et le plat ne serait pas bien préparé. C'est le symbole de la nature de cette 
femme, O Djoâidi. Si votre membre n'a pas les dimensions d'un medeleuk respectable, utile pour la 
bonne préparation  du tserid, il ne lui donnera pas satisfaction, et, d'ailleurs, si vous ne la tenez pas 
près de votre coffre, bien enlacée avec vos mains et vos pieds, il est  inutile de lui solliciter des 
faveurs; finalement si vous la laissez se consommer de son propre feu, comme le fond de la bouilloire 
qui brûle si le medeleuk ne la remue pas, comme résultat, vous ne la gratifierai d'aucun  désir." 

"Vous voyez maintenant ce qui l'a empêchée d'accéder à  vos souhaits; elle avait peur que vous ne 
pouviez éteindre sa flamme après l'avoir allumée." 

"Mais quel est le nom de cette femme,  O Djoâidi?" 
 
"Fadehat el Djemal" (le lever de soleil de la beauté)," ai-je répondu. 

"Retourne vers elle," dit le sage, "et apporte-lui ces vers, et  ton affaire aura une issue heureuse, 
qu'il plaise à Dieu! Tu reviendras ensuite à  moi, m'informez de ce qui sera survenu entre vous 
deux."

J'ai promis, et Abou Nouass m'a récité les vers suivants: 

"Soyez maintenant patiente, O Fadehat el  Djemal,
Je comprends ces  vers, et je saurai bien leur obéir. 
O vous! aimée et chérie par celui qui  seul
Peut sonner le réveil de vos charmes et se glorifier en eux! 
O Prunelle de  mon oeil! Vous m'avez cru embarrassé
Au sujet de la réponse   que je devais vous donner 
Oui, certainement! C'était l'amour que je vous  devais 
Qui me rendait  idiot aux yeux de  vos connaissances.
 Ils m'ont cru possédé d'un démon; 
Appelez-moi un joyeux bougre et un  bouffon. 
Par Dieu! Quelle sorte de buffonnerie ai-je fait, 
Ce pourait-il 
Qu'aucun autre membre ne soit comme le mien?"

"Ici! regardez-le, mesurez-le! 
Qu'une femme le déguste et elle tombe  amoureux de moi,
D'un amour violent. C'est un fait  bien connu 
Que vous  pouvez de loin, le percevoir comme une colonne.
S'il s'érige de lui même il  soulève ta longue robe et me remplis de honte. 
Prenez-le maintenant avec douceur, mettez-le sous votre tente,
Bien placé entre vos deux montagnes bien dodues." 

"Il sera là, tout à fait chez lui, 
Sans s'amollir lorsqu'à l'intérieur, mais rigide comme un clou;
Prenez-le pour faire de votre vase une poignée. 
Venez examinez-le, et remarquez bien
Comme il est vigoureux et long lorsqu'il s'érecte! 
Si vous ne désirez qu'un  medeleuk approprié, 
Un medeleuk que vous tiendrez entre vos cuisses,  
Prennez celui-ci pour remuer le centre de votre bouilloire. 
Cela vous fera grand bien, O ma maîtresse! 
Que votre bouilloire soit ou non plaquée, elle en sera satisfaite!" 

Après avoir appris ces vers par coeur, j'ai pris  congé d'Abou Nouass   et je suis revenu à Fadehat el 
Djemal . Elle était seule, comme à l'habitude. J'ai donné de légers coups à  sa porte; elle vint aussitôt, 
belle comme le soleil  levant, et venant vers  moi, elle me dit, "O! ennemi de Dieu, quelles 
affaires vous ramènent ici maintenant?" 
Je lui répondis, "O ma maîtresse! une affaire de grande importance."

"Expliquez-vous, et je verrai si je peux vous aider," a-t-elle répondu. 

"Je ne vous parlerai qu'après que la porte ait été verrouillée," ai-je répondu. 

"Votre audace est aujourd'hui très grande," dit-elle.

Et Moi, "C'est vrai, O ma maîtresse! l'audace est une de mes qualités." 
 
Elle s'adresse alors ainsi à moi, "O ennemi de toi-même! O toi le plus malheureux de ta race! 
Si je devais fermer ma porte à  clef, et que tu n'aies rien pour satisfaire mes désirs, qu'est-ce que je  
devrais faire de toi? visage de juif!" 

"Vous me laisseriez partager votre couche, et m'accorderiez vos faveurs." 

Elle commença à  rire; et après  que nous soyons entrés dans la maison, elle dit à l'esclave de fermer 
la  porte de la maison à  clef . Comme d'habitude, je lui ai demandé de répondre  à  mes 
propositions; elle me récita alors les vers mentionnés ci-dessus. Quand elle eut fini j'ai commencé à 
reciter  ceux  qu'Abou Nouass m'avait enseignés. 
 
Pendant que je procédais je l'ai vu de plus en plus bouleversée, je l'ai observée qui baillait, qui 
s'étirait et soupirait. Je savais maintenant que j'arriverais au résultat désiré. Quand j'eus fini, mon 
membre était dans un tel état d'érection qu'il est devenu comme un pilier, s'allongeant, immobile. 
Quand  Fadehat el Djemal l'a vu dans cette condition elle s'est précipitée sur lui et le prit dans ses 
mains, et le plaçat entre ses cuisses.  J'ai alors dit,  "O prunelle de mes yeux! ceci ne peut être fait 
ici, entrons dans votre chambre." 

Elle a répondu,  "laisse-moi seul, O fils d'une femme débauchée! Devant Dieu! Je perds les sens en 
voyant  votre membre s'agrandir et s'agrandir ainsi, et soulevant votre pantalon. Ah, quel membre! 
Je n'ai jamais vu d'aussi fin! Laissez-le pénétrer ma vulve délicieuse et dodue, que tous ceux qui l'on 
décrite ont rendu fous; pour qui tant sont morts d'amour; et que ni vos supérieurs et vos maîtres 
n'ont pu jamais posséder." 

J'ai répété, "Je ne le ferai nulle part ailleurs que dans votre chambre." 

Elle répondit,  "Si  vous n'entrez pas à cette minute près dans cette tendre vulve, j'en mourrai." 

Comme  j'exigeais toujours de procéder dans sa chambre, elle s'est mise à pleurer, "Non, cela m'est 
tout à fait impossible; Je ne peux pas attendre si longtemps!" 

J'ai en effet vu ses lèvres trembler, ses yeux se remplir de larmes. Un tremblement  général 
s'empara d'elle, elle changea de couleur, et  elle s'est  étendue sur le dos, découvrant ses cuisses, dont 
la  blancheur a fait sa chair apparaître comme du cristal teinté de carmine.

Alors j'ai examiné sa vulve - une coupole blanche avec un centre pourpré, doux et charmant. Elle 
s'est ouverte comme celle d'une jument à l'approche d'un étalon. 

À ce moment elle a saisi mon membre et l'a embrassé, disant,  "Par la religion de mon père! il doit 
pénétrer dans ma  vulve!" et s'approchant de moi elle l'a tiré vers son vagin. 
 
Je n'ai plus  hésité à  l'aider avec mon membre, et je l'ai placé contre l'entrée de sa vulve. Dès que la 
tête de mon membre a touché les lèvres, le corps entier de Fadehat el Djemal s'est mis à trembler 
d'excitation, soupirant et sanglottant, elle m'a retenu serré contre sa poitrine. 

Encore j'ai profité de ce moment pour admirer les beautés de son vagin. Il était magnifique, son 
centre pourpre faisant ressortir d'autant les côtés blancs. Il était rond, et sans aucune imperfection; 
projettant comme un dôme splendide au-dessus de son ventre. En un mot, c'était un chef d'oeuvre de  
la création aussi beau que tout ce qui pouvait se voir. La bénédiction de Dieu, le meilleur créateur, 
sur lui. 

Et la femme qui a possédé cette merveille n'a eu en son temps aucun autre qui lui soit supérieur. 

La voyant ainsi dans de tels transports, tremblante comme un oiseau, dont la gorge est coupée, j'ai 
braqué mon dard en elle. Pensant qu'elle ne pourrait   pas l'avaler en entier, je suis entré avec 
précaution mais elle a furieusement déplacé ses fesses, me disant, "c'est insuffisant pour me 
contenter." En poussant fortement,  j'ai alors logé mon membre complètement en elle, qui l'a fait 
pousser un cri   douloureux, mais un moment après, elle s'est déplacée avec une plus  grande fureur 
qu'avant. Elle a pleuré, "N'oublie par les recoins, ni en bas ni en haut, mais surtout ne néglige pas le 
centre! Le centre!" répéta-t-elle. "Si tu te sens venir, laisse-toi t'écouler au fond de ma matrice de 
façon à éteindre mon feu."  Alors nous avons besogné entrant et sortant alternativement, cela était 
délicieux. Nos jambes étaient entrelacées, nos muscles  détendus, et ainsi nous avons continué avec 
des baisers et des embrassements  jusqu'à  ce que la crise s'abatte simultanément sur nous. Nous 
nous sommes  alors reposé et avons repris notre souffle après ce conflit mutuel.                                            
 
J'ai voulu retirer mon membre, mais elle n'a pas consenti et m'a supplié de ne pas l'enlever. J'ai 
accédé à  son souhait, mais un moment plus tard elle l'a elle-même retiré, l'a asséché, et remis dans 
sa vulve. Nous  avons repris notre jeu, s'embrassant, se serrant, en se déplaçant rythmiquement.  
Après un court moment, nous nous sommes levés sommes entrés dans sa chambre,  sans avoir cette 
fois-ci succombé au plaisir. Elle m'a plutôt donné un morceau d'une racine aromatique, qu'elle m'a 
recommandé de  maintenir dans ma bouche, m'assurant qu'aussi longtemps que je la retiendrait là, 
mon membre resterait en alerte. Alors elle m'a demandé de me coucher, ce que je fis. Elle est 
montée sur moi, et prenant  mon membre entre ses mains, elle l'a fait entrer entièrement dans son 
vagin. J'ai été étonné par  la vigueur de sa vulve et à  la chaleur qui en émanait. L'ouverture de sa   
matrice a particulièrement éveillé mon admiration. Je n'avais jamais eu une telle expérience 
auparavent; elle a étroitement étreint mon membre et en a  pincé la glande. 
 
À l'xception de Fadehat el Kjemal  aucune autre femme n'avait jusque-là  pu ensevelir mon membre 
à  sa pleine longueur. Elle était capable de le faire, je crois, parcequ'elle était très dodue et 
corpulente, et sa vulve était  grande et profonde. 


Fadehat el Djemal, à  califourchon sur moi, commenca à  s'activer de haut en bas; elle continuait à  
pleurer, à crier, allant plus lentement, puis accélérant ses mouvements encore plus, cessant 
subitement de remuer; quand une partie de mon membre était visible elle l'a regardé puis elle l'a 
retiré complètement pour  l'examiner d'une manière approfondie, puis le plongea à nouveau dans sa 
vulve pour le faire disparaître complètement. Elle  continua ainsi jusqu'à  ce que le plaisir l'ait  
complètement envahie. Enfin, m'ayant démonté, elle s'est  étendue de tout son long, et m'a demandé 
de monter sur elle. Ce que je fis, et elle a introduit entièrement mon membre dans sa vulve. 
 
Nous avons ainsi  continué nos caresses, changeant nos positions à tour de rôle, jusqu'à  ce que la  
nuit soit avancée. J'ai alors  pensé qu'il était approprié de faire un souhait maintenant, mais elle 
n'était pas d'accord, et j'ai du lui  promettre que je resterais. Je me dis en moi-même. "Cette femme 
ne me laissera pas partir à aucun prix, mais lorsque le jour viendra, Dieu m'avisera." Je restai 
auprès d'elle, et toute la nuit nous avons continué à nous caresser l'un et l'autre, et n'avons pris 
aucun répis.  

J'ai compté que durant cette nuit et le jour j'ai accompli vingt-sept fois l'acte de copulation, et je fus  
effrayé à la pensée d'avoir à ne jamais quitter la maison de cette femme.

Ayant enfin réussi à m'évader, je suis allé visiter une autre fois Abou Nouass ,   et je l'ai informé de 
tout ce qui s'était produit. Il fut étonné et étourdi, et ses premiers mots furent,  "O Djoâidi, vous ne 
pouvez avoir ni  d'autorité ni d'excédent de puissance sur une telle femme, et elle vous ferait vous 
repentir  pour tous les plaisirs que vous avez eu auparavent avec d'autres femmes!"                                           

Cependant, Fadehat el Djemal m'a proposé de devenir son mari légitime, afin de mettre fin aux 
rumeurs vexatoires qui circulaient au sujet de sa conduite. Moi, d'autre part, je ne recherchais 
qu'un peu d'adultère. Demandant conseil à Abou Nouass à  ce sujet, il me   dit, "si vous mariez 
Fadehat el Djemal, vous ruinerez votre  santé, et Dieu vous retirera sa protection, et le pire c'est 
qu'elle vous rendrait cocu sans que vous le vouliez, parce qu'elle est insatiable en ce qui  concerne la 
copulation, et elle vous couvrirait de honte." Et je lui ai répondu, "Ainsi est la nature des femmes; 
elles sont insatiables en ce qui concerne leurs vulves, et à  condition que leur convoitise soit satisfaite 
elles ne  s'inquiètent pas si elles copulent avec un bouffon, un nègre, un valet, ou même avec un 
homme qui est dédaigné ou sujet d'opprobe de la part de la société." 

À cette  occasion Abou Nouass a dépeint le caractère des femmes dans les vers  suivants: 

"Les femmes sont des démonnes, et elles sont nées ainsi; 
Personne ne peut leur faire confiance, comme c'est connu de tous;   
Si elles aiment un homme, c'est seulement par caprice; 
Et celui pour lequel elles sont le plus cruel est celui qui les aime le plus; 
Des êtres remplis de trahison et de tricherie, 
Je vous dis que l'homme qui vous aime est un homme perdu; 
Celui qui ne me croit pas peut faire la preuve de ce que je dis
 en se laissant aimer d'une femme  pendant des  années! 
Si dans votre propre humeur généreuse vous leur avez 
Tout donné pendant des années et des années, elles diront après,
"Je jure devant Dieu! mes yeux n'ont jamais vu une chose qu'il m'a donné!" 
Après  que vous soyez appauvri vous-même pour leur intéret, 
leur cri quotidien se répercutera à jamais, 
"Donne!Donne, homme. Lève-toi et achète et emprunte." 
Si elles ne peuvent pas profiter de vous elles se retourneront  contre vous.
Elles diront des mensonges à votre sujet  et vous calomnieront. 
Elles n'hésiteront pas à enculer un esclave en l'absence du maître, 
si une fois leurs passions se réveillent, et elles jouent des tours. 
Assurément, si une fois que leur vulve est en rut, 
elles pensent  seulement à  obtenir la copulation de n'importe quel membre.  
Préservez-nous, Dieu! de la tricherie de la femme;
Et des vieilles femmes en   particulier."

"Ainsi soit-il."

Marco Polo ou le voyage imaginaire (interprétation d'un texte ancien) ©2003 Jean-Pierre Lapointe
Musique empruntée aux archives du Web.

Livre Dixième