Adam et Ève, les amants de la cosmogenèse
Acte V d'un conte érotique se déroulant dans un véhicule spatial
"elle fut un jour brusquement enlevée et transportée dans un véhicule spatial au-delà de la voie lactée pour être mise en présence d'un dieu sidéral qui la prit comme concubine afin de lui transmettre le principe générateur d'une nouvelle cosmogenèse.
interprétation d'un poème de Parménide.
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Adam s'était approché, il regardait Ève de plus près.
Au début, Ève avait refusé avec véhémense les avances d'Adam, puis lentement, elle se
laissat séduire.
- tu n'as pas le droit de me prendre ainsi que l'a fait Gésus
- n'aie pas peur, je ne suis pas comme Gésus, si tu me dis de m'éloigner je le ferai, mais
je suis si bien ainsi.
Ève ne répondit pas. Elle ne bougeait plus et elle le regardait dans les yeux, puis Adam
déposa sa main sur son ventre lisse. Elle frisonna légèrement mais ne résista pas.
Adam se faisait plus audacieux et plus précis. Il explorait de sa main droite, le corps dénudé d'Ève.
Elle s'était abandonnée, sa poitrine s'était érigée et Adam avait senti les pulsations de son coeur lorqu'il
avait appuyé sa puissante main sur son sein, le recouvrant et le manupulant et le mordant comme si ce n'était qu'une pomme.
Ève pensait qu'il serait sans danger et hautement plus agréable que cette machine vivante puisse
agir comme d'un vibrateur vaginal, et qu'elle n'aurait plus alors a agir de ses propres doigts, pour tirer
d'elle-même cet orgasme tant nécessaire à son équilibre mental. Elle voyait les doigts d'Adam et cette
chose énorme, une sorte de moignon artificiel qui semblait s'agiter entre ses jambes et elle pensait
maintenant qu'il serait inoffensif pour elle-même que cette chose puisse la pénétrer et qu'elle n'aurait plus
ainsi à agir mais se laisser faire. Adam serait ainsi qu'un simple appareil mécanique capable de vaincre sa
solitude en assouvissant ses pulsions sexuelles.
Ève s'était alors laissée choir à l'horizontale sur le lit pendant qu'Adam, délicatement lui caressait le
sein. Elle ne semblait plus craintive et Adam semblait percevoir ce changement et il voulait en profiter. Il
s'approchat plus près d'Ève, il s'agenouilla sur le bord du lit tendis qu'il explorait maintenant le corps d'Ève
avec ses deux mains. Ève le regardait fixement, elle semblait acquiescer mais elle était légèrement
anxieuse, et le doute pouvait se lire en ses yeux, entre l'espérance d'une expérience sexuelle inusitée et
une certaine crainte de l'inconnu. Il en est ainsi lorsque deux êtres de culture et de races différentes
s'accouplent entre eux et que l'un et l'autre ont le sentiment de transgresser des tabous infranchissables.
Adam n'était plus un simple instrument de masturbation, mais une machine vivante.
Il la souleva doucement de sa couche et la déposa au plus profond du grabat. Elle se laissa faire;
elle le regardait dans les yeux, légèrement craintive devant la douceur de ce puissant androide.
Adam avait pris de l'assurance et il explorait maintenant sans contrainte tout le corps dénudé
d'Ève. Se souvenant des gestes qu'utilisait Ève, lorsque solitaire, elle explorait son propre corps et qu'elle
en soutirait des jouissances inexprimables, Adam cherchait à lui procurer les mêmes jouissances. C'est
ainsi qu'Adam pensait, s'il parvenait à lui procurer les plaisirs qu'elle ressentait en utilisant, pour se
masturber, divers accessoires trouvés dans le véhicule spatial, il la récompenserait ainsi de tout le désir et
l'amour qu'elle provoquait en lui.
Les doigts d'Adam avaient atteint le gouffre de son méat vaginal, en même temps que sa bouche
venait gober le pétale flamboyant qui garnissait son sein. Elle s'empressa d'appuyer ses mains sur celles
d'Adam l'aidant ainsi à pénétrer son antre vaginal, puis elle l'accompagna dans une masturbation qui
dépassait tout ce qu'elle avait pu expérimenter elle même avec ses propres doigts ou armée de vibrateurs
électriques, de légumes ou d'un imposant pilon; elle le revoyait cet imposant pilon, pendant que les doigts
aux fortes articulations d'Adam s'animaient jusqu'au plus profond de son canal utérin, c'était le pénis, noir
comme le charbon et raide comme un bat de baseball, d'un instructeur afro-américain, il l'avait pilonnée
violemment pendant de longues minutes, alors que toute jeune, elle faisait un stage d'études au centre
aérospatial d'Houston, elle en avait gardé pendant des mois, une douleur atroce et un saignement
inquiétant, largement compensée par le plaisir d'un combat épique, violent et bestial.
Ève pensait à ces moments d'extase lointains, pendant qu'elle subissait la fouille
laborieuse des articulations en calcitite et qu'elle sentait la chaleur presque charnelle de
l'enveloppe en matériau biosynthétique qui recouvrait les doigts d'Adam, il la fouillait jusqu'au
plus profond de son ventre, avec une dextérité mécanique qu'elle n'aurait jamais pu réaliser
avec aucun autre instrument masturbatoire qu'elle aurait pu imaginer, elle jouissait et elle
gémissait et elle s'accrochait maladroitement aux membres artificiels d'Adam comme pour
l'inciter à augmenter la torture extatique en tout son être.
Adam s'était entre-temps étalé le long du corps d'Ève, il s'était approché et son visage
faisait un avec ses doigts qu'il retirait de temps à autre pour humer, puis déguster les liquides qui
débordaient du chat de la belle femelle.Puis Adam vint s'étaler sur le corps en transe d'Eve, et
presque d'une façon imperceptible et avec l'habileté d'un expert en la matière, il substitua à ses
doigts, son membre géniteur qui s'était gonflé et avait maintenant la corpulence de celui d'un
étalon. Il la pénétra lobarieusement et avec une prudence telle qu'Ève atteignit la paroxisme de
la douleur en même temps que celui de la jouissance. La raideur du gland et les aspérités
végétales du moignon d'Adam rendait la lente pénétration douleureuse et Ève gémissait,
s'agrippait à Adam, lui déchirait la carapace de ses ongles, pendant toute la durée du long et
violent pilonage du membre d'Adam comme si cet antre avait été trop étroit pour contenir le gros
appendice qui avait la corpulence et la souplesse d'un serpent; l'agonie d'Ève atteingnit le
paroxisme de la douleur masochiste; puis au moment où Adam, dans un jet prolongé et avec
une forte pression, avait libéré tout son bio-venin, elle s'immobilisa sous lui, ils s'écroulèrent tous
les deux, inertes et agonissants, comme s'enfonçant dans une mort lente.
Adam et Ève s'étaient doucement écroulés sur le sol rigide de la navette spatiale. Adam
ne bougeait plus, on voyait à peine le corps dénudé d'Ève qui se perdait et se fondait aux
membres enveloppants d'Adam, lui aussi, vaincu par ce moment d'extase sexuelle. Tous les
deux, la belle humanoïde et le cyborgman, enlacés dans une étreinte amoureuse qui les
menaient aux confins de l'Univers à la conquête d'une nouvelle cosmogenèse.
Marco Polo ou le voyage imaginaire (Contes et légendes, août 1998) © 1998 Jean-Pierre Lapointe
Adam s'était penché plus près au-dessus d'Ève, il avait touché sa chair, légèrement, de
son index, puis il avait rapidement retiré celui-ci comme pour éprouver l'attitude d'Ève. Ève avait
senti sur sa peau dénudée le contact curieusement tiède de la matière bio-synthétique qui
enveloppait les doigts d'Adam. Elle n'avait pas résisté.
Adam s'était rapproché du visage d'Ève, Eve avait senti son souffle chaud et elle avait
frisonné, sans savoir pourquoi. Elle dit alors, d'une voix étouffée:
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