Le viol de la jeune fille warrior,
Acte III d'un conte érotique se déroulant durant une guerre civile hypothétique.



jeune fille warrior

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- C'était une jeune femme comme toi.

jeune fille warrior
Je la regarde longuement pendant qu'elle se love. Je l'emprisonne dans mes bras et je ne dis plus rien. Je pense à la jeune warrior et je la serre très fort comme pour la briser. Je l'entends gémir, elle en demande encore plus.

- Fock-me now, fock me before it is too late.

Elle se recroqueville, elle enfouit son nez dans ma bouche, petite biche toute offerte et prête à dispenser la vie plus que la mort; je suis momentanément réconforté dans mes attributs de mâle et je commence à bander glissant ma tige meurtrière sur son ventre lisse. Mais mon esprit est ailleurs.

"Elle avait froidement tué trois de nos hommes et combien d'autres, j'ose à peine l'imaginer. Je te regarde et je te vois, c'est comme si je revoyais son visage, et cela me fait peur. Je me demande combien d'hommes tu as ainsi vaincus de tes armes qui te servent aussi bien qu'une Kalachnikov?"

- She was a soldier, man or women, what difference it is, if she had to kill? You understand now, there is no difference between man and women.

"Ils voulaient sa peau. Je l'ai protégée des autres, j'invoquais une certaine convention de Genève que personne ne respectait d'ailleurs, j'aurais voulu la faire prisonnière."

- Con, tu vas pas nous imposer de ramener c't'hostie d'pute. Elle est blessée, elle ne tiendra pas sur ses jambes. T'es vraiment con.

"J'étais con, c'était vrai. Ou bien, j'étais simplement incapable de la tuer. Si elle avait été un homme, je l'aurais abattue de mes propres mains. Tu vois bien qu'il y a une différence entre l'homme et la femme. J'aurais voulu ne jamais avoir une femme-soldat au bout de mon fusil."

- She would have never hesitate to kill you and you know it.
jeune fille warrior
"Elle nous supplia de l'achever. On discuta vivement, devant elle, sans aucune gêne; fallait-il la laisser mourir sur place ou la tuer de sang-froid, elle nous supplia de l'achever. Je pensais à tous ceux qui étaient morts de ses mains, des compagnons de lutte, des amis, et le courage me revint, j'avais décidé que ce serait moi qui mettrais fin à ses jours. J'ai convaincu mes compagnons de partir, je serais à ses côtés le temps qu'il faudrait avant de l'achever de sang froid."

- You did not kill her? You would not be here, caressing my skin; you would be shamefull to make love to me; did you kill this defenseless indian women?

jeune fille warrior
"Je suis resté là, des heures interminables, la nuit jusqu'au petit matin, un temps qui m'a paru interminable. Nous avons parlé de la guerre, de cette guerre qui appartenait à d'autres plus qu'à nous et dont nous n'étions que les instruments."

"Toute cette nuit, je suis resté à ses côtés. Elle me suppliait de la tuer. Je n'arrivais pas à appuyer sur la détente. Nous avons parlé, discuté, nous avons confronté nos convictions, j'ai pu constater la profondeur de ses convictions et la faiblesse de mes propres convictions. Elle croyait défendre une cause juste, mais elle n'était que l'instrument inconscient d'une autre cause. Elle a reconnu en moi l'aventurier qui se bat pour une autre raison que la cause qu'il défend."

"Elle était là, sous moi, sans défense et pourtant triomphante. J'apercevais des fragments de ses chairs cuivrées à-travers ses vêtements militaires déchirés et souillés par le sang. Son sang s'écoulait lentement tout autour des blessures de son corps. Elle me fixait de son regard perçant, fière, elle avait l'arrogance de celle qui ne se rend pas; dans la défaite, elle était vainqueur plus que vaincue."

"Elle était belle et triomphante, j'avais une soudaine envie de la prendre dans mes bras et de la baiser."

Je sens qu'elle me repousse vigoureusement, je desserre l'étreinte un instant, elle me regarde d'un air pitoyable. Elle est jalouse et tellement fragile, je l'enserre de nouveau et elle se laisse faire; elle est aussi fragile qu'une petite bête piégée, elle se laisse prendre de nouveau. Et mon esprit, comme mes doigts, voyage de nouveau sur son corps dénudé.

soldat et warrior
"Le sang se coagulait autour de ses plaies. Sans raison et contre toute logique, puisque j'avais décidé de la tuer, j'allais penser ses blessures. Avec mon couteau de chasseur, j'ai découpé ses vêtements, j'ai dégagé ses petits tétons, ils se sont présentés comme des butins de guerre; j'ai dénudé son corps jusqu'à la naissance de ses cuisses, j'ai dégagé son vagin, il était entrouvert et déjà le sang s'en écoulait, humectant les lèvres de sa vulve, ce n'était pas une blessure de guerre."

"J'ai doucement glissé mes mains sur ses chairs meurtries, feignant de panser ses plaies, c'était pour la caresser. Mes doigts se sont agités sur les ressorts tendus de ses petits mamelons, j'ai arpenté son ventre, ses cuisses et ses fesses, puis mes doigts ont glissé furtivement sur les lèvres de sa vulve, humides et visqueuses; ils se sont enfoncés doucement, elle s'est ouverte docilement, ils ont pénétré profondément, ils se sont perdus dans la glu de ses muqueuses vaginales; je me suis emballé, elle s'est emballée également, puis elle a gémi longuement, était-ce de plaisir ou la souffrance de celle qui va être violée?"

jeune fille warrior
"Elle n'a fait aucun d'effort pour m'empêcher de la prendre ainsi. C'était comme si elle le désirait, ou que je ne faisais que répondre, à ses fantasmes cachés. Elle était triomphante malgré qu'elle était en apparence vaincue. Est-ce que je répondais à ses désirs profonds, ou bien je la violais, je ne saurais dire?"

"J'étais étendu sur elle, elle n'avait pas résisté ou elle n'avait pu me repousser. Elle me suppliait toujours de la tuer mais elle se laissait docilement empaler. Je l'embrassais passionnément, elle ne résistait pas, elle acceptait docilement de se laisser violer. Mon pénis s'enfonça doucement jusqu'au plus profond de son utérus, tel un poignard assassin dans la chair d'une victime innocente. Elle se laissa empaler, s'aidant de ses membres meurtris, puis elle atteignit l'orgasme, s'agitant de spasmes erratiques. Je me répandais en elle, un long fleuve d'une jouissante éjaculation qui me fit perdre conscience."

"J'entendis soudainement une détonation, je sortais de ma torpeur, mon crâne venait d'éclater. J'ai compris que j'allais mourir."

"Je suis demeuré inerte ainsi, la langue enfouie dans sa bouche, mon pénis reposant au plus profond de son ventre. J'étais immobile, aveuglé, je n'entendais plus que les réverbérations des détonations qui martelaient mon crâne, j'agonisais mais je ne souffrais pas, j'allais mourir toujours empalé en elle. Elle ne bougeait plus. Lentement, je m'étais dégagé de son emprise, je vivais encore. J'avais péniblement dégagé mon visage des résidus cervicaux qui voilaient ma vue. Elle était là, inerte, le crâne éclaté en une bouillie sans consistance. Elle s'était emparée de son arme qui gisait là, tout près; elle avait déchargé l'arme sur elle pendant que tous les deux, nous plongions dans le plus profond des orgasmes."
jeune fille warrior
"Elle était là, son corps à moitié dénudé de jeune fille soldat, elle était immobile et violée. Sa kalash gisait à ses côtés, elle tenait fermement l'arme de sa main gauche, le doigt toujours appuyé à la détente; enfoui dans les restes épars de son crâne éclaté, le canon de l'arme fumait encore; j'ai perçu un sourire sur ses lèvres encore intactes, un sourire d'ironie, de satisfaction peut-être!"

Marco Polo ou le voyage imaginaire (Contes et légendes, septembre 1996) © 1996 Jean-Pierre Lapointe
Trame sonore empruntée aux archives du Web: Musique de Nirvana


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