La petite fille Touareg l'ange-gardien du désert.
Acte I d'un conte érotique ayant pour scène le pays des Touaregs


Touareg

"C'est là un bien grand mystère. Pour vous qui aimez
aussi le petit prince, comme pour moi, rien de l'univers
n'est semblable si quelque part, on ne sait où, un mouton
que nous ne connaissons pas a, oui ou non mangé une rose...."


Saint-Exupéry.


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Je me penchai sur elle. Elle me regardait fixement de ses yeux interrogateurs. Je ne pouvais résister longtemps à la fascination qu'elle m'inspirait. J'allais répondre à ses désirs et nous plonger dans des jeux dont elle ne soupçonnait pas l'ampleur.



Touareg


TouaregTouareg






- "As-tu déjà aimé?" lui demandai-je pendant que mes doigts voyageaient doucement sur sa peau, balayant les grains de sable agrippés à sa chair moite, mes doigts pressaient sa peau, réveillant, je le sentais, des frissons qu'elle n'avait jamais vécus auparavant, au bout de mes doigts je la sentais s'affrioler.

- "C'est quoi aimer?" Je m'approchai de son visage, je la sentais légèrement craintive. J'approchai délicatement mon visage de son visage et, sans précipiter mon geste, je déposai un baiser sur ses lèvres. Je ne pouvais plus arrêter ces jeux. Je restai ainsi un long moment, n'exerçant qu'une faible pression, ses lèvres s'ouvrirent lentement, son souffle filtrait maintenant entre ses lèvres imprégnant ma bouche d'une haleine chaude, son thorax gonflé de spasmes se soulevait jusqu'à toucher ma chair nue. Il était déjà trop tard, je ne pouvais plus arrêter ces jeux.

Touareg

- "Tu m'as parlé d'aimer, est-ce cela aimer?" Je n'attendais pas d'elle cette question. Il était encore temps d'abandonner, il était temps de retirer mes doigts de ce corps inoffensif de jeune fille; il était temps d'arrêter ces jeux, mes jeux, qui n'étaient pas ses jeux, les jeux qu'elle avait imaginés et pour lesquels nous étions là tous les deux, nus comme si nous allions nous consumer dans l'amour, il était encore temps d'arrêter ces jeux. J'allais devoir expliquer ce qu'est l'amour, cette étrange pulsion qui vous lie et que vous voudriez éternelle. J'allais devoir expliquer pourquoi je devrais la quitter, malgré cette pulsion qui allait nous lier.


Touareg Comment expliquer ces choses, l'amour et aussi la liberté.



- "J'aime ce que tu fais," dit-elle, "est-ce cela aimer, est-ce qu'alors tu m'aimes?" Lentement elle rapprocha ses lèvres de mes lèvres et recommença cet étrange jeu qu'elle venait de découvrir, elle était maintenant la maîtresse du jeu, explorant de nouvelles avenues qui réveillaient en elle des sensations trop longtemps endormies dans ses gênes et qui se manifestaient par de subites tensions musculaires et d'audacieuses envies gustatives.




Touareg








- "L'amour c'est cela," lui dis-je, "c'est l'union de nos deux corps différents, c'est cette attraction complémentaire de nos forces opposées, c'est aussi l'embrasement de nos âmes si semblables." J'avais trouvé au fond de ma mémoire, ces définitions trop littéraires pour expliquer l'inexplicable, ce qui était en train de se produire sans qu'il soit nécessaire d'expliquer ce qui était en train de se produire, l'inexplicable miracle de l'amour.



Touareg

Et tout naturellement, sans qu'il soit nécessaire de l'expliquer, mes lèvres avaient entrepris un périlleux voyage sur ses chairs, j'atteignis ses seins, ces petites boursouflures agrémentées de minuscules papilles que ma bouche gobait comme si c'étaient de simples cerises. Je continuais ainsi mon exploration, ses mains pressaient ma tête me guidant dans un voyage initiatique qu'elle acceptait avec grâce; je laissais tout le long du sinueux parcours, des salives qui s'accrochaient aux excroissances de ses chairs moites, j'avais atteint la mystérieuse caverne où devait être enfouie son yoni mystérieusement secret de jeune fille vierge.










Je restai ainsi, mes lèvres plaquées sur ses lèvres vaginales qui s'étaient discrètement entrouvertes laissant s'échapper des odeurs d'humus que je respirais comme si c'étaient des parfums exotiques. Mon esprit vacillait. Je déployai ma langue par l'étroite ouverture scrutant les sinueuses parois internes de son vagin, découvrant ses étranges aspérités, goûtant à d'étonnantes écumes et me butant à une énigmatique membrane qui semblait m'interdire toute exploration plus profonde de cette grotte toujours vierge, qui n'avait jamais encore été visitée.





TouaregTouareg







Mon esprit vacillait sous d'indescriptibles chimères. Des fantasmes, des flores imaginaires, des odeurs inconnues, des fusions charnelles, des plaintes envoûtantes, d'étranges dialectes, de délicieuses priapées, des orgasmes hallucinants, mon lingam pétrifié, des laves en fusion, l'instant suspendu, mon corps qui tanguait, qui tanguait, qui tanguait, mon esprit vacillant............. Je ne me souviens plus de tout.

Je me réveillai en sursaut. La terre avait tremblé. J'étais allongé nu sur le sable froid du désert, il faisait déjà jour. Ma mystérieuse visiteuse avait disparu.













Il y avait un immense camion gris-vert immobilisé près de mon auto-campeur. Il y avait deux hommes, des routiers arabes. Ils avaient remorqué mon auto-campeur sur la piste carrossable. Ils ne le faisaient jamais, mais ils avaient emprunté cette piste et ne pouvaient en expliquer la raison. Je leur ai parlé de la jeune fille Tarqui, ils ne l'avaient pas aperçue.

Quand je les ai amenés au-delà de la dune, ils ont bien vu les traces des ébats amoureux qui y avaient eu cours. Ils s'en sont moqués. Ils étaient un peu rustres.










Puis nous avons suivi les pas tracés dans le sable, la frêle piste qui partait du lieu et qui montait jusqu'au sommet de la dune, puis elle s'évaporait de façon inexplicable ne laissant que deux empreintes profondes dans le sable. Tout autour, il n'y avait rien. L'immensité du désert et les graffitis répétitifs laissés par le vent sur le sable.


Touareg


Touareg



- "Alors, c'était cela, le petit français a baisé son ange gardien?" et ils se moquèrent de moi.



Marco Polo ou le voyage imaginaire (Contes et légendes arabes, mars 1997, revision avril 1998) © 1996 Jean-Pierre Lapointe


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