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Les devoirs pratiques de l'institutrice
Acte I d'un conte érotique de jeunesse


photo de jeunesse

"Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant"
"D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,"
"Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même"
"Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend."

Verlaine


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écolièresjeunes fillesfillettesécolièresjeunes filles Chaque matin, je faisais le même trajet entre la maison et le collège. Moi qui me prenais déjà pour un homme, je transportais pourtant mon air de petit garçon innocent dans ma culotte courte et affublé d'un sac à dos d'élève.



écolière A mi-chemin de la maison au collège Sacré-Coeur, il y avait le couvent Notre-Dame pour jeunes filles, l'objet de mes angoisses quotidiennes. Je n'osais marcher sur le même trottoir, là où ces jeunes filles en noir circulaient, bavardaient, minaudaient avant le tintement de la cloche qui les ramènerait à l'intérieur.

jeune fille Il y avait une surveillance, facile à contourner, d'une religieuse. Mais je n'osais percer cette cohue invitante et je restais de mon côté du trottoir, espérant un regard, un rire espiègle, une sorte d'invite de la part de la plus délurée d'entre elles.



femme J'aurais voulu prendre sa main, l'emmener dans le parc derrière le Sacré-Coeur, toucher ses mains, son visage, ses papilles qui perçaient son corsage, la plus belle des trois, qui subissait les provocations de ses copines à réagir à mes regards incertains. Et elle ne faisait rien, comme tous les matins, rien de plus que d'agacer mes sens qui se manifestaient déjà en moi.



Ce matin comme tous les matins, je m'installais à ma place sur le premier rang et au centre de la classe. Je soulevais le couvercle de mon pupitre pour y déposer mes livres et je me préparais docilement à une autre journée de découvertes. Je m'imprégnais de l'école avec passion autant que pour les fillettes du couvent Notre-Dame.

Notre maîtresse s'appelait mademoiselle Yvonne. Je la dévorais des yeux, comme pour mieux assimiler la science qu'elle nous transmettait. Elle était comme ma mère, une autre mère pour meubler d'autres moments de mes journées, une mère comme toutes les mères, attentive à tous vos gestes, impérative, défenderesse de la vérité.



femme Ce matin, elle portait une robe de crêpe luisante qui moulait son corps. Je remarquais cela pour la première fois, comme pour me souvenir des désirs qui m'exaltaient en passant près du couvent Notre-Dame. Était-ce vraiment la première fois, lorsqu'elle déambulait de son pupitre au tableau noir montrant toutes les courbes de sa croupe, je remarquais une fissure bien visible qui semblait aspirer le tissu de sa robe?



Puis elle se mouvait du tableau au-devant de la classe, frôlant mon pupitre et faisant de longs gestes comme pour mieux faire saisir le sens de ses paroles. Quelques fois elle s'appuyait à mon pupitre, pour mieux cibler son regard sur certains élèves, les moins dociles qui trônaient à l'arrière de la classe. Et elle restait là un temps, parlant et bougeant à peine, suffisamment pour déplacer le crêpe de sa robe sur le socle ferme de ses chairs. J'entendais presque le son du tissu qui crissait en frôlant les aspérités de son corps, ses seins pointus, son torse mince, ses hanches proéminentes, qui se moulaient au moindre de ses mouvements.



femme élégante J'oubliais les fillettes du couvent Notre-Dame. J'avais sous mon nez, l'endroit où commencent ses jambes, ses fesses lorsqu'elle se retournait. Elle se déplaçait comme si j'étais le centre d'intérêt de la classe, autour de mon pupitre ou, s'y appuyant. Je humais les essences de son corps, un parfum et une odeur indéfinissable lorsque son abdomen s'approchait à quelques centimètres de mon visage.



femme sexée J'aurais pu la toucher, glisser mes mains sur le crêpe tendu sur ses chairs, cela eut été facile et je fermais les yeux comme si cela était vrai. Je semblais le seul à voir ces choses comme si les autres n'étaient pas là ou, qu'elle n'était là que pour moi. Je n'entendais, ni ne voyais les signes d'une semblable découverte chez les autres élèves occupés à travailler, à absorber ces nouvelles connaissances ou à somnoler.



femme nue Je souhaitais qu'elle se penchât sur moi, m'expliquant un passage du curiculum trop difficile à assimiler. Cela s'est produit, j'ai senti ses mains sur mes doigts et le souffle de sa voix asperger mon cou. Je n'ai pu oublier, d'étranges courants se sont manifestés sous ma culotte et je sentais plus fortement, le poids de mon pupitre sur mon appareil génital.



jambes de femme J'avais une certaine crainte que ces manifestations soient repérées par les autres élèves qui n'apprécieraient pas cette attention de la maîtresse à mon endroit. J'étais catalogué déjà comme le chouchou de la classe, mais ces moments me semblaient d'un tout autre ordre.

En me couchant ce soir-là, j'avais la sensation d'avoir accompli quelque chose et, pour la première fois dans ma vie d'enfant, je me préparais au sommeil comme si je partais à l'aventure.

Je n'arrivais pas à dormir vraiment, oui légèrement sans doute. J'avais recouvert mon visage des draps du lit, comme pour m'imprégner d'une grande obscurité. Je somnolais quelque peu et, tous les bruits de la maison se transformaient en étranges épopées qui me faisaient presque peur.



chairs J'ai senti comme une présence dans la chambre. Une certaine lueur perçait maintenant à travers le drap qui recouvrait mon visage, quelqu'un s'approchait et l'angoisse de la nuit ne me permettait pas de penser que ce ne pouvait n'être que ma mère.



buste de femme J'avais cessé de bouger, croyant m'effacer face à ce fantôme de la nuit. Mon drap s'est subitement soulevé.



femme nue Devant moi, elle était là mademoiselle Yvonne, nue comme je n'avais jamais vu une femme nue. Elle me regardait fixement avec un air de tendresse et, elle se glissa à mes côtés et se blottit contre mon corps. Je pouvais contempler discrètement toute la sensualité de ses formes que le crêpe de sa robe ne m'avait laissé que deviner; toutes ces autres formes que j'imaginais et que mon jeune âge m'interdisait de connaître. Je n'osais bouger pour ne pas perturber ce qui aurait pu n'être qu'une chimère.



femme couchée Elle a pris ma main et la guida sur son corps, qu'elle m'a voulu faire découvrir.



Marco Polo ou le voyage imaginaire (Contes et légendes, août 1996, révisé décembre 1998) © 1996 Jean-Pierre Lapointe
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ACTE II