Baisers cochons
Ces écrits sont inspirés des poésies de Pierre de Ronsard et de ses disciples lesquels ont repris les textes de Jean Second.
Les textes conservent la trame des poèmes originaux mais ont été modifiés de façon à déplacer, sur le corps des amoureux de l'an 2000, l'objet même du baiser.
Les baisers sont cochons, les textes érotiques, les images provocantes, les musiques coquines: un ensemble à caractère très érotique.
Il est donc conseillé aux mineurs de s'abstenir ou d'appeler au plus tôt leur maman.
Les textes et les images sont à caractèreà lire et à ragarder sous la d'un adulte en chair et en esprit.
Diverses escales poétiques:
petite nymphe Panacée...............
les baisers que donne ma belle
douce maîtresse..............
doux baiser
le serment...........
à ma déesse...........
flatte-moi...........
mignarde folâtre
petite nymphe Panacée
Petite nymphe Panacée
Blanche comme l'ivoire taillé
Blanche de neige fraîchement tombée
Blanche autant que le lait caillé
Ton sein est de la couleur du lys
Comme ces roses que je t'ai cueillies.
Ton chef est si beau qu'il me pâme
Où le Ciel, qui te donna beauté,
Usa de sa peine et de ses armes,
Anxieux de son oeuvre se glorifier:
M'épate ton puits vaginal aussi
Objet heureux de mon souci.
Tu marches, plus belle que Vénus:
Large est ton front, et tes yeux si beaux,
Qu'ils scintillent sous leurs cils ténus,
Comme de célestes flambeaux,
D'où la flamme fut allumée,
Qui mon coeur a consumé.
C'est bien ton oeil, ma douce mignonne,
Qui d'un regard à la dérobée
Les miens encore, emprisonne
Peu soucieux de ma liberté,
Et qui me déroba le coeur
Pour le dessécher en langueur.
Ennui, plaisir, joie, tristesse
De tous côtés naissent de toi.
Hélas! pourquoi toujours fuir ainsi, Déesse?
Baise-moi et rebaise-moi.
Veuilles tout au moins, d'un unique baiser
La flamme de mon coeur, apaiser.
Je te sais jeune, vierge et peu banale
Tu me suces non la queue mais l'âme.
Ouvre-moi ta fleur virginale
Découvre-moi ton petit sein d'animal,
Ainsi que tes deux rondelets tétons
Qui s'offrent à croquer comme des bombons.
Hélas puisque ta beauté femelle
Ne daigne combler tous mes désirs.
Et que moins libertine, mais plus cruelle
Tu t'amuses de mes soupirs
Au moins regarde en mon âme
Combien ton beau cul d'émoi, me pâme.
les baisers que donne ma belle
Ma Belle ne donne pas
Des baisers, mais des repas
Qui seuls nourrissent mon coeur,
Les biens dont les Dieux sont saouls,
De nectar et de sucre doux,
De la cannelle et du bonheur.
Du thym, du lis, de la rose
Entre ses lèvres écloses,
Fleurissent sa douce maison,
Et du miel, tel que sous sa robe
Sa vulve de leurres se dérobe
Remplie en toutes saisons.
O Dieux, que j'ai de plaisir,
Quand je la sens me saisir
De ses doigts en telle sorte,
Sur moi se laissant enfermer,
D'yeux clos je la vois tomber
Sur ma tige à demi-morte!
Puis glissant sa bouche ouverte
Tout dessus comme un couvercle,
Me mord, et me remords,
Elle me la darde, et je la regarde
Sa languette frétillarde,
Puis du repas, repue elle s'endors.
D'un baiser doucement transi
Me resuce le membre ainsi,
Puis en haletant le repousse,
Le resuce encore un coup,
Le ressoufle tout à coup
Avec son haleine douce.
Tout ainsi font les colombelles
Trémoussant un peu les ailes
Avidement s'en vont baisant,
Après que la froide saison
A quitté l'oiseuse maison
Au printemps doux et plaisant.
Mais hélas! s'achève un peu
Les biens dont je me suis repu,
S'achève un peu ma liesse;
Mais serais-je devenu immortel?
Que je ne voudrais être tel,
Si tu n'étais aussi ma Déesse.
douce maîtresse
Douce maîtresse, touche
Pour soulager ma peine,
Ma tige de ta bouche
Plus rigide que l'hébène
Que mon col soit dégusté
Et ta faim à jamais rassassiée.
Puis ton visage contre mon visage,
Regarde-moi droit dans les yeux,
Pendant que mon dard surnage
En ton ventre soucieux,
Mon coeur qui ne vit d'Amour
Ce moment de baise, sinon toujours.
Je l'ai vu fier et brave,
Avant que ta beauté
Pour être son esclave
Du sein me l'eut ôté,
Mais son mal lui plaît bien,
Pourvu qu'il meure tien.
Belle, par qui je donne
A mes yeux tant d'émoi
Baise-moi, ma mignonne,
Cent fois rebaise-moi.
Pourquoi faudrait-il en vain
Me languir sur ton sein?
Maîtresse, je n'ai garde
De vouloir m'arrêter
Heureux quand je darde
Ton beau cul sur l'oreiller,
Heureux quand je te plante
Immobile et couvant mon membre.
Veux-tu que je te baise
Afin que je puisse t'ouvrir?
Mais tu feint d'être mauvaise
Pour me faire souffrir,
Je m'épuise entre tes bras,
Et tu ne t'en soucis pas!
Ô ma chère ennemie!
Si tu veux m'apaiser,
Redonne-moi la vie
Par l'esprit d'un baiser.
Ô que déjà j'en sens la douceur
Couler jusques au coeur.
J'aime la douce rage
D'amour continuel,
Quand d'un même courage
Les ébats sont mutuels.
Heureux sera le jour
Que je mourrai d'amour.
doux baiser
Quand de tes lèvres à demi closes
Comme entre deux sentiers fleuris
Je sentis ton haleine de rose,
Mon gland, par le portillon s'ouvrit
Au baiser, de sang giclait d'aise,
Et de mes souhaits tout ravi
Me fit jouir, que tu me baises.
Car la douceur du baiser apaise,
S'écoulant au coeur peu à peu,
Cette chaude et amoureuse braise
Par ta bouche allumait le feu.
le serment
Plus étroit que la vigne à l'arbre se marie
De tes bras souplement forts,
Du lien de tes doigts, maîtresse, je te prie,
Enlace mon âme et mon corps.
Et feignant de dormir, d'une mignonne façon
Sur ma queue penche-toi,
Expire, en me baisant, ton haleine tout au fond
Et suce jusqu'au coeur en moi.
Puis, appuyant ta langue sur mon gland qui se pâme,
Pour mon mal apaiser,
Serre plus fort mon col, et me redonne l'ame
Par l'esprit d'un profond baiser.
Si tu me rends ce bien, par tes yeux je te le jure,
Serment qui m'est si cher,
Que de tes bras aimants, jamais autre aventure
Ne pourra jamais m'arracher.
à ma déesse
Ce ne sont point baisers que je donne
À ma mignonne,
Mais quelque bien qui vaut mieux,
Lorsque ma bouche s'engouffre
Dans son outre,
Goûtant des parfums si précieux.
Je suce du musc et du bame,
Du cinname,
Du nard de l'ambre et du lustre,
Encore que de suave haleine
Je la sens pleine
D'odeurs et d'un très rare humus.
La douceur qui en dégoutte,
Ô que j'en goutte!
Plus douce qu'aucune autre liqueur,
Et cette manne divine,
Nectarine,
Chatouille ma queue comme d'un leurre.
Cette divine ambroisie
Déifie
Celui qui la peut goûter,
Et nous peut cette viande,
Si friande,
Du rang des hommes priver.
Ne me t'ouvre plus, maîtresse,
Si Déesse
Tu ne sais être avec moi,
Car du Parnasse je ne veux être,
Ni Dieu ni maître,
Si ce n'est de baiser avec toi.
flatte-moi
Viens caresser ma tirelire
De tes doigts qui m'enivrent.
Flatte-moi sous le bedon,
Flatte, flatte mon appareil,
Et au fond de ta vulve vermeille
En chaudes baises combattons.
Découvre-moi ta poitrine,
Ta blanche gorge ivoirine,
Ce beau téton plein de lait
Et que mon dard t'entortille
Jusqu'à la promesse gentille
De ton beau cul rondelet.
Baise-moi, baise-moi, oh baise
Sans cesse, petite maîtresse!
Que Dieu vienne à mon secours,
Et que je t'ouvre sans détour
Et que je te fasse soufrir
Jusqu'à te faire mourir!
Ne fais plus la rebelle,
Mais, lascive, en colombelle,
Laisse-toi baiser sans parler,
Et, soupirant sur ma face,
Tout goulûment m'embrasse,
Me laissant sur toi m'éjaculer.
Passons ainsi en délices
Nos jeux d'appendices:
Usons de notre plaisir.
Que savons-nous, ma mignonne,
Si la mort, qui tout moissonne,
Nous viendra demain saisir!
mignarde folâtre
Puisque je te sais friande,
Marco Polo ou le voyage imaginaire (poésie: baisers) © 2000 Marco Polo
De viande
Plus qu'il n'en faut pour te gaver,
Viens t'en, mignarde folâtre,
Viens t'emballer,
Viens t'empaler à mon membre
Je veux que ta suceuse langue
Me dérange
Par un baiser récompensé,
Aussi que se gloutonne ta bouche
De ma souche
En un combat désordonné.
Je veux que ta lèvre douce
Se courrouce
Si bien, que virevoltante
Elle suce mon gland morose,
Puis s'arrose
De ma manne d'une chaleur surprenante.
Ah! petite, tu me baises,
Et apaises
La bataille de mes travaux!
Je sens bien de ta bouche l'haleine,
De mon musc pleine,
Chasser hors de moi tous les maux.
Encore une pompe, et je suis riche,
Sois pas chiche
De ce succulent traitement.
Si tu me re-baises comme une folle,
Je m'envole
Au plus haut du firmament.
Musique de Couperin empruntée aux archives du web.
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